Un avortement a bouleversé ma vie!

Un jour, une amie, les larmes aux yeux, m’a dit : J’ai tué mon enfant! Et j’ai autorisé ma fille à tuer mon petit-fils! Elle parlait de l’avortement qu’elle avait vécu à 18 ans et de la situation de sa fille aujourd’hui. Difficile d’avoir la réaction juste. Je me suis simplement approchée d’elle et je l’ai serrée dans mes bras sans un mot ce jour-là. Je partageais sa souffrance portée dans le silence depuis tant d’année.
Et puis j’ai connu la Vigne de Rachel :
Ainsi parle le Seigneur : Un cri s’élève dans Rama, une plainte et des pleurs d’amertume. C’est Rachel qui pleure ses enfants ; elle refuse d’être consolée, car ils ne sont plus. (Jr 31, 15)
La Retraite de la Vigne de Rachel (RVR) a été fondée en 1995 aux États-Unis par Theresa Burke, docteure en psychologie, experte auprès de l’Académie Pontificale pour la Vie sur les conséquences de l’avortement. La Retraite s’adresse aux femmes qui ont vécu un avortement ou encore une fausse-couche et aussi aux hommes ainsi qu’aux membres de la famille qui peuvent vivre les contrecoups de cette perte. Toutes les personnes qui souffrent après un avortement y font l’expérience de l’amour guérissant de Jésus-Christ.
Parce que je me sentais tellement démunie devant cette souffrance, je suis allée me former en Ontario et aux États-Unis dans l’objectif déclaré de mettre en place ce service ici en français.
Durant la Retraite, au fil de la Parole de Dieu lue et reçue dans nos histoires personnelles, j’ai vu les visages s’épanouir, les corps se déplier, se redresser, les regards s’allumer d’un nouveau désir de vivre. Le secret était enfin partagé entre femmes et hommes qui n’étaient pas là pour juger mais pour entreprendre ou continuer un processus de guérison.
Après dix-huit mois de démarches pour obtenir toutes les autorisations, les membres de l’équipe ayant fait l’expérience de cette retraite pour eux-mêmes, et certains pour une perte identique, animaient la première Retraite de la Vigne de Rachel en français au printemps 2017. Une première en Amérique du Nord, en Estrie, grâce à Dieu !
La RVR est maintenant offerte deux fois par année, au printemps et à l’automne en Estrie. Actuellement, les diocèses de Montréal et de Gatineau se préparent aussi à l’offrir.
Mentionnons, en terminant, que tout le processus est strictement confidentiel.
Hélène Pinard, fcscj, coordonnatrice de l’Équipe RVR Estrie
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Accessible sur le site Le Verbe
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